Poème philosophique sur la nécessité de s’entraider
LE CHEVAL ET L’ÂNE.
Un âne, au dos chétif, portait un jour un lourd fardeau ; il en pliait à tomber mort.
Un cheval marchait à vide auprès de lui.
— Tu n’as rien sur ton dos, lui dit l’animal harassé ; aide-moi, mon bon petit cheval, aide-moi, je t’en supplie.
— Comment ! T’aider ? répond le roussin malhonnête ; je te trouve un plaisant gaillard ! Tu es un peu paresseux. Porte toujours !…
— Je meurs, mon bon cheval… le fardeau m’écrase… Sauve-moi ! La moitié serait un jeu pour toi !
— Je ne puis pas, dit le cheval.
Bref, le baudet succombe sous le poids de sa charge.
Sac et bagage, on place aussitôt le tout sur le coursier, et qui pis est, la peau de l’âne par-dessus.
Sources : « Leçons de littérature allemande : morceaux choisis des poètes et des prosateurs classés par genres », un ouvrage de Jules Lefèvre-Deumier, paru en 1893. La fable LE CHEVAL ET L’ÂNE (p. 176) est de Johann Wilhelm Ludwig Gleim.
Il en existe une autre version, celle de Jean de la Fontaine qui lui donne cette morale :
« En ce monde il se faut l’un l’autre secourir.
Si ton voisin vient à mourir,
C’est sur toi que le fardeau tombe. »
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